

Pourquoi ce sujet?
Le choix de notre sujet ne s’est pas fait au hasard. En effet, de nos jours la question de l’écologie est de plus en plus préoccupante. Les engrais malgré leur effet très positif sur la croissance des plantes sont très nocifs pour l’environnement et pour l’Homme. L’association NPK (azote phosphore potassium) utilisée dans la majorité des engrais pour sa propriété enrichissante du sol qui permet d’apporter à la plante tous les nutriments nécessaires jusqu'à sa capacité d'absorption maximale est aujourd’hui considéré comme la formule d’engrai la plus respectueuse de l’environnement et donc la plus respectueuse du développement durable.

Cependant des études récentes faites par des associations environnementales comme WWF, dans le cadre son projet « empreinte écologique » visant à préserver la Terre et ses ressources naturelles de l’empreinte industrielle et néfaste de l’humanité, ont montré que ces engrais ont des conséquences catastrophiques sur les écosystèmes environnants et sur les nappes phréatiques. Selon cette étude, les plantes absorberaient 89 % des engrais enrichissants qui sont utilisés. Ce chiffre pourrait sembler encourageant mais qu’en est-il des 11% de produits chimiques restants ? Cette étude a démontré que ces 11% d’engrais restant s’infiltrent dans le sol grâce à l’eau jusqu'aux nappes phréatiques.
Le phosphate contenu dans ces engrais provoquent l’eutrophisation de l’eau, c'est-à-dire un excès de nutriments, se traduisant par une croissance excessive des algues et une diminution de l’oxygène, ce qui modifie massivement l’écosystème en place, détruisant la biodiversité et favorisant la croissance d’espèces nuisibles polluant par la même occasion les nappes phréatiques. De plus, la décomposition de ces mêmes algues provoque le dégagement de nombreux gaz comme le CO2, l'hydrogène sulfuré ou encore l'ammoniac, pire encore, ces algues peuvent lors de leurs décomposition dégager des gazs extremement nocifs voir mortel pour l'homme comme l'ammoniac, le méthane et le H2S. Le Dr Claude Lesné, un spécialiste français des conséquences de l'environnement sur la Santé Publique, a déclaré par exemple:"Si on respire une bouffée de méthane, on perd connaissance, par manque d’oxygène, mais les voies respiratoires ne seront pas endommagées. Alors qu’avec le H2S, oui. ».
Une des solutions de lutte contre la pollution générée par les engrais chimiques proposée par les associations écologiques était le développement de l’agriculture biologique au détriment de cette agriculture intensive. Mais d’après Jacques Diouf, le directeur général de l’organisation des Nation Unies pour l’alimentation et l’agriculture plus communément appelé FAO, sans engrais chimiques il est impossible de nourrir la population actuelle de la terre et les 10 milliards de personne en 2050..


Ces faits nous ont menés à nous posé la question suivante : Ne pourrions nous pas produire des aliments sans engrais chimiques mais avec un aussi bon rendement ? Notre intérêt s’est donc porté sur ce problème de nourriture bio à moindre coût et à grand rendement. Après une semaine de recherche, nous avons découvert les travaux d’un chercheur en 1969 nommé Dorothy Retallack. Ses travaux avaient consisté à faire différents essais avec différentes plantes comme du maïs, des pétunias, des courges, etc. Elle avait séparé les plantes en deux groupes : le premier écoutait de la musique classique et le second de la musique du type rock. Le groupe de plante exposé à la musique rock s'était développé normalement au départ puis certains plants ont arreter de croître alors que d'autre ont anormalement grandi. Ces plantes ont donc développer de minuscules feuilles, de petites racines et consommaient beaucoup plus d’eau que la moyenne des autres plantes. D’autres encore, avaient était au bout de 15 jours, et pour certaines autre la musique avait même entraîner leur mort. Ce sont les plantes exposées à la musique classique qui attirèrent notre attention. Ces plantes avaient fleuries avec une rapidité extraordinaire et possédaient des racines plus grosses et 4 fois plus longues que les plantes de l’autre groupe.
Ces résultats surprenants ont attirés notre attention et nous ont menés à penser que la musique pourrait être une solution aux problèmes de pollution des engrais. Les engrais ne pourrait-il pas être substitués par la musique ? Nous verrons comment nous avons procédé pour parvenir à répondre à cette question. Nous verrons tout d’abord comment fonctionne le son et qu’est ce que la musique puis nous nous intéresseront à la croissance des plantes et à son fonctionnement avant d’aborder l’effet de cette musique sur les plantes